Un été alsacien (2) : L'Auberge de la Bruche
Voilà donc, spécialement pour Loukoum°°° et Camille, mon petit récit d’une soirée au restaurant plus qu’agréable. Parce qu’on peut avoir d’excellentes surprises à cinq minutes de chez soi. Je n’ai pas osé prendre de photos, si ce n’est de l’extérieur.
Parce que, passer quatre fois par jour devant une si belle façade de restaurant en se rendant au travail, c’était rendre l’envie chaque jour un peu plus forte, nous avons fini par réserver une table à l’Auberge de la Bruche. C’était une douce soirée d’été. La terrasse, abritée tout en laissant ouverte la vue sur la Bruche et ses berges fleuries, laissait déjà présager la qualité du reste de la soirée.
Place à la carte. Etant venus avec le Passeport Gourmand*, nous n’avons pas eu la possibilité de prendre le menu, mais qu’importe, les mets proposés à la carte étaient tout aussi appétissants.
Amuse bouche : mini blini de courgette, saumon mariné, petite sauce tomate-mozzarella. J’en retiens l’excellent saumon, fondant et charnu à la fois.
Pour tous les deux, en entrée, les Schniderspatles au foie gras. Ce nom imprononçable désigne des ravioles farcies aux oignons confits, accompagnées d’une sauce au foie gras. Ravioles simplement parfaites, texture, cuisson, goût. La sauce au foie gras, une réduction de foie gras probablement au vin blanc. Le mariage avec les oignons confits des ravioles était là encore parfait. Sur chaque raviole, un morceau de foie gras, poêlé ou non. Nous nous sommes véritablement pâmés devant cette entrée, et nous avons fini la sauce avec du pain, parce que même si c’est mal élevé, c’est tellement bon ! Bien que j’ai certainement un sens de l’exagération, je me suis dit en toute franchise que j’aurais aimé que cette dégustation dure des heures..
En plat principal, nos choix ont divergé. J’ai opté pour le Filet de loup de mer au four, figue et pêche confites au basilic. Un bon choix. Un poisson à la cuisson parfaite, au goût révélateur de la qualité. L’association avec la figue et la pêche était intéressante, tant en terme du joli tableau de couleurs que cela créait dans l’assiette qu’en terme de goût. La sauce au basilic rendait les fruits juste un peu salés comme il faut pour ne pas rendre le sucre-salé écœurant (ce qui arrive quand même fréquemment à mon goût).
R., lui, a opté pour le Tournedos de bœuf grillé, infusé aux herbes, fondue de tomate et quenelles de parmesan, servi en cocotte. Qualité, encore fois ! la viande était d’une tendresse, mais d’une tendresse, et d’un goût ! La fondue de tomate en cocotte avec ses quenelles au parmesan, était une façon originale d’accompagner la viande, avec des textures et des saveurs variées, entre la douceur de la tomate et la puissance du parmesan, très habilement dosée pour ne pas entrer en conflit avec la viande.
Enfin, ayant été vraiment satisfaite du déroulement du dîner, j’aurais été trop frustrée de repartir sans avoir goûté de dessert. Mon choix s’est porté sur l’Entremets au chocolat blanc aux fraises, caramel à la bergamote et citron meringué. C’est ma petite déception de la soirée. Bien sûr, déception est un grand mot. Dans un petit restaurant X ou Y, j’aurais sûrement été épatée par cette inventivité. Mais là, au vu de ce qu’on a pu déguster avant, le niveau n’y était pas. L’entremets en soi était légèrement trop sucré, mais qui dit chocolat blanc dit sucre. Toutefois, il restait bon, et je l’ai mangé avec plaisir. Par contre, une boule de glace accompagnait le tout, et pour moi, elle a tout bonnement tout gâché. Je n’ai malheureusement pas définir sa saveur autrement que par « crème glacée au Fluimucil ». Dommage..
Mais, pour ne pas rester sur cette note négative, le dessert était accompagné de petites douceurs : calissons, pâtes de fruits, et tuiles aux amandes. Ouf, ils étaient parfaitement à mon goût ! Pâtes de fruits pas trop sucrées, ni trop pâteuses, tuiles juste craquantes comme il faut…
Pour le vin, n’étant pas très connaisseurs et comme nous n’avons vu la possibilité de vin au verre, nous avons pris une demi bouteille de Riesling. Pour ma part pour le foie gras et le poisson c’était très bien, pour R., je ne sais pas si l’association avec le bœuf était satisfaisante. Compter 17 à 19 euros pour les premiers prix de demi bouteilles.
Au vu de ce qu’il reste sur la carte, et de notre satisfaction, il est clair qu’une nouvelle escapade y est prévue !
Parlons prix :
Entrées 12 à 21 euros
Plats principaux : 21 à 24 euros
Fromages et desserts : 6 à 9 euros
Menu basique à 27 euros, puis autres menus de 34 à 70 euros
Enfin, menus Gourmet, Découverte et Prestige de 135 à 170 euros<
* Le Passeport Gourmand est un outil indispensable du gourmet qui ne peut pas se permettre de dépenser sans compter. Il coûte 55 euros, a une validité de 1 an, durant laquelle il offre jusqu’à 50 % de réduction sur l’ensemble des restaurants présents dans le livret. Dans le Bas Rhin, cela correspond à 135 établissements, du petit restaurant de quartier au restaurant gastronomique, en passant par les winstub et autres… A titre d’exemple : Zuem Ysehuet, l’Ecrevisse, l’Auberge Au Bœuf, la Chaîne d’Or, la Cheneaudière, La Winstub de l’Ile… Le fonctionnement est simple : à deux, 50% de réduction, à trois 40%, à quatre 30% …
Pour en savoir plus sur l'Auberge de la Bruche : www.auberge-bruche.com
Adresse : 1, rue principale, 67120 Dachstein. Dachstein se situe à 5km au Nord de Molsheim.
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